Par rapport aux salaires fixés en 2002 dans la Convention Audio-vidéo informatique, le niveau des salaires qui a été fixé dans la Convention collective des Entreprises techniques au service de la création et de l’événement en 2008 a été réajusté de 3,5 %, alors que l’évolution de l’indice des prix entre 2002 et 2008 était supérieure à 10 %
Soit une baisse de salaire dans cette nouvelle convention de - 6,5 %.
Ces salaires minima, fixés au 1er mars 2008, à ce jour n’ont pas été réévalués.
Pour cette période, de février 2008 à décembre 2010, l’évolution de l’indice des prix INSEE est de 3,48 %.
Lors de la dernière séance de négociation annuelle obligatoire, la FICAM a clos la négociation en proposant une revalorisation des salaires minima de 1 % au 1er mars 2011.
Ce qui correspond à nouveau à une baisse pour la période de référence de - 2,48 %.
L’ensemble des organisations syndicales de salariés, signataires ou non de la Convention collective, ont refusé cet ultimatum, ont refusé de contresigner un accord abaissant une nouvelle fois les salaires de - 2,48 %.
Autrement dit, pour maintenir le niveau de vie des salaires du 1er mars 2008, ceux-ci auraient dû être réévalués au minimum de 3,48 %.
Dans ces conditions, la seule réponse qui pourra être opposée aux patrons de la FICAM est celle qu’opposera collectivement l’ensemble des salariés.
Les entreprises de prestation de service représentées par leur Organisation syndicale qu’est la FICAM vous mettent au pied du mur.
Cette situation ne saurait perdurer, le coût de la vie ne fait qu’augmenter.
À cet effet, le Syndicat National des Techniciens appelle les salariés à intervenir auprès de la direction de leurs entreprises afin d’exiger la réouverture d’une négociation, conformément à la demande qui a été formulée collectivement par l’ensemble des organisations syndicales, et obtenir une revalorisation des salaires minima d’au moins 4 %.
Sans réouverture d’une négociation et la satisfaction de la demande de revalorisation de 4 %, le Syndicat appellera les techniciens de la prestation de service à une Assemblée en vue d’examiner et de déterminer les formes d’actions collectives pour faire prendre en compte par la FICAM cette revendication minimale de revalorisation.